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L'essentiel par l'éditeur
La législation française interdit aux professionnels de santé et aux personnels des établissements médico-sociaux de recevoir des dons et legs des personnes vulnérables qu'ils prennent en charge, afin de protéger leur patrimoine. Cette incapacité s'étend aux professionnels médicaux, mandataires judiciaires, et ministres du culte, avec des exceptions pour les gratifications pour services rendus et les libéralités familiales. La loi de 2015 a élargi cette interdiction à d'autres intervenants, renforçant ainsi la protection des personnes âgées et handicapées.
Afin d’assurer la protection patrimoniale des personnes prises en charge dans le cadre de leurs soins et de leur vie (patients ou résidents telles que notamment les personnes âgées et les personnes atteintes de handicap), plusieurs textes législatifs sont venus assurer qu’aucune personne dite vulnérable ne pourrait être influencée ou abusée dans la gestion de son patrimoine par des professionnels en charge de sa situation de santé.
Ainsi, notamment depuis 2009, le champ d’application de ce régime a été étendu par la loi n° 2007-308 du 5 mars 2007 portant réforme de la protection juridique des majeurs qui a réécrit à cet effet les dispositions de l’article 909 du Code civil .
« Les membres des professions médicales et de la pharmacie, ainsi qu...
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Droits des patients et des résidents
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